vendredi 9 avril 2010

Le Louvre local, pour samouraï aguerri uniquement

Shibuya

Le métro: avant-après

MOMAT 2

Museum of modern art

Menu au restaurant

Papa je pense a toi, Thibo.

Ueno park

Le Louvre local, pour samuraï aguerri uniquement

Tokyo final round

Ça y est: ça fait maintenant 3 jours qu'on est arrivé a Tokyo! Bon en fait vous l'avez vu parce qu'on a posté quelques photos. Il fait beau même si un peu frais le soir et on enchaîne les visites de musées restaurant, parc, shopping mall, restaurant et bars (oui on bouffe les 3/4 du temps mais que voulez-vous on est devenus accros aux petit beignets remplis de puree de haricots rouges, irrésistibles!).
On marche beaucoup (même avec mes nouvelles chaussures qu'est-ce que j'ai mal aux pieds), on prend aussi beaucoup le metro...la prochaine fois ce sera location de scooter.
On a donc dans le désordre été voir: le Tokyo national museum, museum of modern art, les shops des science museum, du shopping a Shibuya, du shopping a Ginza (Matsuya, mitsukushi et uniqlo), visité le palais imperial et le Ueno park, allé voir le sony building, jeté un oeil au nipon budokan, été observer la sous-culture geek a Akhihabara (j'ai moi-meme trouvé ca affligeant), diné avec Sylvain le cousin de Flo, dejeuné avec Lily de gnomz, été boire un verre au sommet du akasaka prince hotel (oui je sais c'est notre hôtel on ne s'est pas trop foulé)...pfff, plus que 2 jours et on pourra se reposer un peu dans l'avion avant de reprendre le boulot qui ne nous a pas manqué, comme c'est bizarre.

Spéciale dédicace Chloé

Ben ouais, on voulait te dire qu'on pensait a toi pour le marathon dimanche, on sera dans l'avion donc nos pensées viendront du ciel, comme le wifi (oui je sais le wifi ne vient pas du ciel il a été offert aux traders par lucifer donc ça vient plutôt d'en dessous mais bon).

mercredi 7 avril 2010

Au coeur de Tokyo

Osaka la nuit

Osaka du haut du jardin suspendu

Voeux a Nara

Clover park a Nagasaki

Nagasaki vue d'en haut

Osaka et Narattrapage

On se fait violence : réveil à 5h30 pour sauter dans le train de 6h30 grâce auquel on parviendra, après deux correspondances, à 13h à Nara. Faute de (beau) temps, on avait fait l'impasse quand on était à Kyoto. Mais Osaka ne vaut que pour ses buildings futuristes qu'on admire la nuit, donc on décide de ne pas manquer les trésors du patrimoine mondial nariyoute et, après avoir galéré pour trouver une consigne, nous voilà tout légers pour voir temple après temple après temple et user nos petits petons.
Suite à quoi nous arrivons tout crasseux au Ana Crown Plazza Hotel où le portier s'assure poliment que nous avons bien une réservation. Thibault est déçu, on n'a pas le temps d'aller voir les requins-baleines de l'aquarium local, mais heureusement il peut se prendre pour harrison ford dans les décors démoniaques de blade runner : après les 30 étages parcourus dans un ascenseur transparent, un escalator vertigineux fait un pont aérien pour nous propulser dans une autre tour, d'où on voit le monde à l'envers, on contrôle son univers lala lala lala lalalala la lalala... Et les lumières d'Osaka ça vaut son pesant de gigawatts!

Nagasakif

Dimanche, suite. La deuxième partie du trajet en train Hakata-Nagasaki est jolie et reposante. On longe brièvement le bord de mer, et, dans la campagne du bout du bout du Japon, il y a quelque chose d'un peu plus authentique, moins neuf, moins maîtrisé partout, avec des jardins remplis de bric à brac, des petites maisons de pêcheurs, de la nature à l'abandon. Ça doit être très beau toute cette région, dommage qu'on n'ait pas plus de temps. A Nagasaki, pour cette première soirée déjà bien entamée, on va goûter aux spécialités locales : du radis et de la terrine de poisson roses fluo (c'est comestible mais bof).
Lundi. Grand beau temps, 17 degrés, on est en t-shirt, c'est une superbe journée qui démarre. Il y a beaucoup à voir et on se lance : visite de Déjima, une mini enclave ayant abrité les voyageurs de commerce maritime étrangers, qu'on ne laissait pas entrer au Japon, puis d'un temple, (pause déjeuner, sashimis pour 2), passage par le quartier chinois, parcours du chemin "hollandais" bordé de demeures occidentales - tous les étrangers étaient nommés hollandais, pause dans le Clover Garden, un jardin en pente qu'on descend après avoir bénéficié d'un funiculaire pour accéder à l'entrée haute, et tram puis marche jusqu'à un téléphérique nous permettant (à un tarif exorbitant) d'aller voir la ville, son port et ses collines, d'en haut, de nuit, tout scintillants. C'est beau!!!
Dîner au all-you-can-eat buffet de la gare, on l'a bien mérité : Thibo reprend 7 fois de son 12ème dessert, faut bien compenser tous ces sodas zero calories !

mardi 6 avril 2010

Hiroshima mon amour!

Réveil très tôt et nous reprenons le ferry pour Hiroshima.
Quel destin peu commun a connu cette ville: le 6 août 1945 a 8:15 très précises Enola Gay déposait little boy dans un berceau de feu et ce fleuron de l'industrie nippone inaugurait l'holocauste nucléaire. Hiroshima maudite, hiroshima détruite mais hiroshima guérite!
60 ans plus tard, hiroshima montre un autre visage. Celui d'une ville nouvelle, arborant les cicatrices du passé mais fièrement tournée vers l'avenir.
La visite du peace memorial est un moment émouvant, sans verser dans le pathos.
La ville et ses rives sous le soleil sait se montrer séduisante: attablés a un restaurant d'huîtres près du fleuve nous en oublions notre train... Nous arriverons a Nagasaki bien tard dans la nuit (19h).

Miyajima

Miyajima se visite entre 18h et 9h, quand les touristes quittent l'île et avant qu'ils ne l'envahissent de nouveau. Le site est l'un des emblèmes du Japon avec sa porte rouge les pieds dans la mer, même si nous n'en n'avions jamais entendu parler. (Alors par exemple, qu'une adorable dame japonaise ne parlant pas un mot de notre langue s'exclame sans accent quand on dit qu'on est français : lemontsaintmichel ! D'une manière générale, la France a une cote incroyable ici, toujours symbole de raffinement et de mode...)

Miyagima donc, a la tombée de la nuit, exerce un charme incroyable avec sa promenade, ses petites rues aux maisons d'époque, ses sakuras, tout est presque trop parfait. Notre ryokan est vraiment hors du commun, qui plus est nous avons accès aux bains chauds! Une fois le coucher de soleil observé et après avoir deambulé dans les petites rues, nous suivons les conseils de la tenanciere de notre gîte et nous dirigeons vers le bouiboui jouxtant l'hotel qui fait des crepes façon miyajima...allié a l'eau de vie locale, noius dînons d'un festin. Nous debattrons du tanuki rencontré sur le chemin du retour ("c'est un chien! Mais non c'est un raton laveur") dans le fameux bain de l'hotel: les japopnais savent y faire en matiere de relaxation!

Himeji

Sur la route de Hiroshima nous avons prévu une brève escale de 2 heures au château d'Himeji soit disant 8eme merveille du monde.
Dépôt des sacs a la consigne. C'est une belle journée ensoleillée, on est content, il paraît que ça va être très beau! Quelle n'est pas notre surprise lorsque dès notre sortie du train, c'est la cohue. File d'attente gigantesque pour les billets d'entrée, et qui se poursuit après : la visite se fait à la queue leu leu, parcours kafkaien dans les étages du château. N'importe quel agoraphobe y perdrait la raison. Cette visite est tout autant une lutte pour observer les vitrines abritant moult colifichets que pour réfréner notre envie maladive de resquiller. Comme faire la chenille géante nous a pris 4 heures - se souvenir d'éviter Himeji le samedi quand les cerisiers sont en fleur et qu'il fait beau, on doit changer nos billets (+2h), la visite d'hiroshima ce sera pour le lendemain, et on saute dans le ferry pour Miyajima.

lundi 5 avril 2010

Himeji

Sur la route de Hiroshima nous avons prévu une breve escale de 2 heures au château d'himeji soit disant 8eme merveille du monde.
Dépôt des sacs a la consigne. C'est une belle journée ensoleillée, on est content, il paraît que ça va etre tres beau!

samedi 3 avril 2010

Miss quenottes & japanese style

Miyajima: la porte

Himeji, au château

Idem

Kyoto: Parc du palais impérial

Kyoto: et la lumière fut

Vendredi 2.
Réveil un peu trop tard, pas de petit-déjeuner ce matin, on va butiner plein de temples en vélo. Enfin il fait presque beau et parcourir kyoto sous un soleil de printemps est un ravissement de tous les sens. Direction d'abord le Kyoto imperial palace, toujours complet en principe mais les dieux japonais sont avec nous depuis ce matin et nous prenons les 2 places sur 3 qui restent pour l'après-midi. En attendant nous filons au Nord-Ouest au ryoan-ji temple qui nous remplit d'émerveillement : un jardin paysager et un jardin ZEN rivalisent d'esthétisme. En repartant, nous nous arrêtons dans ce qui semble être un petit restaurant de sushis sans prétention façon station-service. A l'entrée, le restaurant s'avère etre un gigantesque "conveyor belt sushi" (comme quand vous récupérez vos bagages à l'aéroport en plus petit et avec des sushis). On nous attribue un numéro et nous voilà assis table 22 à commander nos plats sur un écran tactile. Lorsque nos plats passent à notre niveau, une sonnerie retentit: on a gagné le droit de les manger, c'est magique.
- Ensuite nous rejoignons le sage troupeau de visiteurs autorisés pour la visite du palais impérial - on doit être environ 150 à remplir nos cartes mémoires de photos identiques. Incontournable, mais décevant. La dernière fois qu'il a brûlé, en 1954 (c'est dire l'ancienneté du bâtiment) c'était à cause de feux d'artifice, qui de ce fait sont désormais interdits, nous dit la guide chagrinée.
Ayant envie de vraie modernité on passe au musée international du manga, bdthèque géante où assis dans tous les coins se trouvent des lecteurs de 7 à 77 ans. Ici encore, le japon aime la France, et on trouve un hommage à des dessinateurs français.
Après on va voir la ville du haut de la kyoto tower, on rend nos vélos et on repart dans le centre trouver un restau, notre activité préférée. Après avoir arpenté en long en large et en travers des rues en abritant une bonne centaine, on déniche une petite salle bondée de locaux, sans menu spécial touristes, bien cachée, exactement ce qu'on voulait. Barbecue au programme, on se régale (ça devient répétitif?). Du coup nos voisins nous parlent, et confirment par exemple qu'ils n'ont jamais de vacances, ce qu'objectivement un français ne peut pas se représenter. Inversement un de nos nouveaux amis nous demande, perplexe : Mais comment font vos entreprises quand vous n'êtes pas là?
Bref, totalement dispensables à la vie économique et sociale du pays qui fonctionne très bien sans nous, on passe une excellente soirée!

vendredi 2 avril 2010

Kyoto-ne

Un nuage géant, d'environ tout le ciel, nous protège de l'insolation ce matin, ce midi et ce soir. Qu'a t on fait aujourd'hui jeudi? Des visites de temples sous la pluie, en vélo, pour mieux profiter des flaques. On a mangé un soba froid - sorte de spaghetti bolognese glacés aux radis ce midi. Vus : des canaux bordés de cerisiers en fleur, blanc sur blanc splendide, des parapluies ouverts ou bleus, des fausses geishas, des jardins secrets d'un romantisme perdu. Tout ceci se termine au bar A, où les samourais rocks (x8) succèdent aux thés bancha et usuchoo. Il va falloir pédaler bien droit jusqu'à a pension, pas gagné.

Kanasawa Kyoto

Mardi soir : bobo-diner hippie sur coussins, puis bar à cocktails. China blue : 3, Cassis Orange : 1, Sakura Sakura 2. Note technique pour le serveur dans le maniement du shaker : 9,96.

Mercredi 31 mars : levés à 7h30, vive le jetlag et la gueule de bois, on commence par le jardin impérial Kenroku-en (Cf. photos précédentes, dans le désordre chronologique évidemment). On vise surtout le musée d'art contemporain du 21ème siècle mais il n'ouvre qu'à 10 heures, ah l'art et les grosses feignasses! J'attrape des gaufres dans une minuscule échoppe en route, et thibault qui trouve qu'on mange trop reste avec sa faim. Le parc est très beau, mais tout aussi domestiqué que nos tristes jardins à la française, comme en témoignent ces jardiniers qui tapissent de mousse un remblai autour d'un arbre vénérable.

- Le musée d'art contemporain de Kanazawa c'est exactement comme une douzaine d'huîtres : excellent mais un peu aride, on reste sur sa faim.
C'est beau, c'est blanc, c'est neuf, lavé avec mir-laine, mais un peu vide. Le clou du spectacle sera en fait l'ascenseur qui mène du parking au musée: un vérin gigantesque (oui, c'est phallique lors de l'ascension et alors?). Tout cela n'empêchera pas Flo de passer 2h au gift shop, faut pas déconner!

- Mais je n'ai rien acheté! Après on a été au marché aux poissons et on s'est trouvés un super restau avec sushis tournants.

- Nos voisins israéliens nous font partager leurs déconvenues: it is very difficult to find something to eat in this country... ben ouais ya plein de petits poissons sans arête centrale, sans écailles, non ruminants ou qui n'ont pas le sabot fendu.

- un dernier tour en vieille ville et départ pour Kyoto. Notre chambre, en deux espaces lit et salon, dans le petit temple shoho in, donne sur le jardin japonais très joli. Petite déception cependant: la lunette des toilettes n'est pas chauffante, or c'est un confort auquel on s'accoutume particulièrement vite! Il est à nouveau l'heure d'aller diner, on part à la découverte de Kyoto by night! Diner sans plus et bar avec bon vieux rock et serveuse rigolote qui nous fait le signe, là, avec sa main.

Enfin le printemps!

jeudi 1 avril 2010

Kyoto: temple de Kiomitsudera

Jamais tranquilles!

Kyoto: temple de Kiyomizudera

On n'était pas tout seuls!

Kyoto: cerisiers en fleur

Gare de Nagoya

Kawagushiko: le mont Fuji

Il est bien caché derrière la brume...

Kanazawa

Encore un joli trajet en train. Incompréhension dans le bus qui fonctionne à l'inverse du nôtre : on entre à l'arrière, on prend un ticket, et on paye en sortant, pièces + ticket dans la boite en plastique du chauffeur. Une brave dame nous explique tout ça, après que l'on ait excédé le chauffeur du bus, qui nous lance des regards noirs.

On trouve le ryokan, bien planqué. Nos chambres sont de plus en plus spacieuses. Hôte aimable. Je suis sûre que les panneaux coulissants sont divisés selon le nombre d'or. Me faire penser à vérifier.

Programme chargé, on file au vieux quartier de la ville, passage des auberges et des geishas pour les loisirs du temps jadis. Très beau. Thé à la feuille d'or dans un magasin spécialisé où l'on ne cède pas pour X enrobé d'or, X = n'importe quoi, caillou, hello kitty, bijou, baguettes, aimant, etc. Retour en bus.

Takayama

Lundi soir : Zenkoji temple Woody et couettes chauffantes. Vieille ville en bois, restau près de la gare animé hida boeuf dans feuille de chene et sashimis, glissade sur le passage piéton gelé, bleu.
Mardi : visite de la parfaite demeure, 15 gateaux sésame ou choco ou haricots. Découverte de la folie japonaise des tampons souvenirs, visite du musée des chars, c'est moi le meilleur artisan, 12 personnes pour animer une marionnette, temple enneigé. Déj roboratif dans un restau inconnu, soba + biiru. Départ pour Kanazawa via Toyama.