samedi 3 avril 2010

Kyoto: et la lumière fut

Vendredi 2.
Réveil un peu trop tard, pas de petit-déjeuner ce matin, on va butiner plein de temples en vélo. Enfin il fait presque beau et parcourir kyoto sous un soleil de printemps est un ravissement de tous les sens. Direction d'abord le Kyoto imperial palace, toujours complet en principe mais les dieux japonais sont avec nous depuis ce matin et nous prenons les 2 places sur 3 qui restent pour l'après-midi. En attendant nous filons au Nord-Ouest au ryoan-ji temple qui nous remplit d'émerveillement : un jardin paysager et un jardin ZEN rivalisent d'esthétisme. En repartant, nous nous arrêtons dans ce qui semble être un petit restaurant de sushis sans prétention façon station-service. A l'entrée, le restaurant s'avère etre un gigantesque "conveyor belt sushi" (comme quand vous récupérez vos bagages à l'aéroport en plus petit et avec des sushis). On nous attribue un numéro et nous voilà assis table 22 à commander nos plats sur un écran tactile. Lorsque nos plats passent à notre niveau, une sonnerie retentit: on a gagné le droit de les manger, c'est magique.
- Ensuite nous rejoignons le sage troupeau de visiteurs autorisés pour la visite du palais impérial - on doit être environ 150 à remplir nos cartes mémoires de photos identiques. Incontournable, mais décevant. La dernière fois qu'il a brûlé, en 1954 (c'est dire l'ancienneté du bâtiment) c'était à cause de feux d'artifice, qui de ce fait sont désormais interdits, nous dit la guide chagrinée.
Ayant envie de vraie modernité on passe au musée international du manga, bdthèque géante où assis dans tous les coins se trouvent des lecteurs de 7 à 77 ans. Ici encore, le japon aime la France, et on trouve un hommage à des dessinateurs français.
Après on va voir la ville du haut de la kyoto tower, on rend nos vélos et on repart dans le centre trouver un restau, notre activité préférée. Après avoir arpenté en long en large et en travers des rues en abritant une bonne centaine, on déniche une petite salle bondée de locaux, sans menu spécial touristes, bien cachée, exactement ce qu'on voulait. Barbecue au programme, on se régale (ça devient répétitif?). Du coup nos voisins nous parlent, et confirment par exemple qu'ils n'ont jamais de vacances, ce qu'objectivement un français ne peut pas se représenter. Inversement un de nos nouveaux amis nous demande, perplexe : Mais comment font vos entreprises quand vous n'êtes pas là?
Bref, totalement dispensables à la vie économique et sociale du pays qui fonctionne très bien sans nous, on passe une excellente soirée!

1 commentaire:

  1. C'est peut-être pour ça que les japonais n'ont pas de poil sur le corps, à force de se faire tondre.

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